LA PREMIÈRE RECETTE DE DÉCOUVERTE
La découverte de Meryem Ana est liée à un épisode de la vie du couvent. Sœur Marie de Mandat Grancey, supérieure des Filles de la Charité en charge de l’hôpital français de Smyrne, écoutant un jour à table lire ce passage de la «Vie de la Vierge», a entendu les détails relatifs à la «Maison d’Éphèse Il ont demandé au père Jung et au père Poulin, deux lazaristes qui enseignaient au Collège du Sacré-Cœur de Smyrne et qui venaient célébrer la messe à l’hôpital, de vérifier la véracité de ces «révélations».
Le Père Poulin raconte ce qui s’est passé à cette époque de manière lointaine et captivante. «À la mi-novembre 1890, la vie de la Sainte Vierge d’Anna Katharina Emmerick tomba entre les mains de quelques prêtres vivant à Smyrne. Ces prêtres, il faut l’avouer, n’étaient rien de moins que disposés en faveur de ses prétendues révélations. Pourtant, ils ont lu son livre.
Grand était leur étonnement de ne pas trouver, au lieu des rêves qu’ils espéraient, la simplicité, la sincérité, la rectitude et le bon sens.
Ils ont partagé leurs lectures et leurs impressions avec leur entourage. Des discussions longues et intéressantes ont suivi, certaines, la plupart, critiquant avec enthousiasme et humour; les autres, ceux qui avaient lu, répondirent avec une patience infatigable que, sans trancher la question de fond, il y avait au moins trois mérites qui ne pouvaient être niés aux visions de Katharina Emmerick: celui de la bonne foi, celui de Piedad, que finalement rien des progrès qui peuvent parfaitement correspondre aux données de l’Évangile … «
Dans les deux derniers chapitres, le visionnaire raconte que la Sainte Vierge est restée à Ephèse, ou plutôt aux environs d’Ephèse, dans une maison construite par Saint Jean pour elle. Et là-dessus, les détails les plus minutieux et les plus précis sont inclus, non seulement de la maison elle-même, mais du pays environnant, du site, de l’orientation, des distances, etc., etc. …, etc.
Dans cette lecture, il n’y avait qu’un seul cri des deux camps: il faut aller voir! Et, il a été décidé que nous allions voir. En effet, on pourrait souhaiter une meilleure occasion, des deux côtés, de saisir le diseur de bonne aventure dans l’acte de mensonge ou de déterminer sa parfaite véracité.
Le plus sceptique des opposants, non le moins compétent en la matière, était en charge de l’expédition (le père Jung). Il emmena avec lui un autre prêtre, un ancien soldat de 1870 comme lui et presque incrédule, un valet de bagages, un cheminot, et partit, déterminé à fouiller toute la montagne pour établir qu’il n’y avait rien, et finir une fois pour toutes , comme il l’a dit, avec ces rêves de fille … Nous verrons comment le contraire s’est produit …
Le 29 juillet 1891, un mercredi, journée dédiée à Saint Joseph et fête
de Santa Marta, nous sommes résolument entrés dans la montagne, boussole à la main, et
nous continuons tout droit, dans la direction indiquée par Anna Katharina Emmerick.
Enfin, vers onze heures, ils atteignent enfin un plateau qui
Ils la trouvent couronnée par un champ de tabac où travaillent certaines femmes.
À tout autre moment, la vue de ces
les femmes, issues de ce domaine de la culture, ne manqueraient pas d’attirer leur attention. Mais
l’état de désespoir où ils sont, épuisés de fatigue, mourant de soif
et la chaleur, tous ont une pensée et un cri: Néron! Nero! ¡De l’Eau!
¡De l’Eau!
Nous n’avons plus d’eau, disent les bonnes femmes;
mais là, à Monastiri, il y a une fontaine; et avec leurs mains ils désignent un groupe de
arbres à dix minutes. Ils courent là-bas.
Ce qui n’est pas sa surprise quand, à l’approche du
source, ils découvrent, à quelques pas de là, cachée sous le haut
arbres, comme les ruines d’une vieille maison ou chapelle.
Soudain, une pensée surgit dans leur esprit. En
ce champ qu’ils viennent de traverser … cette ancienne ruine … le nom qui lui a été donné
donné de Panaya-Kapulu, « Porte de la Vierge » … ces rochers
raide … cette montagne derrière … cette mer en face ??? Quoi! Ils voudraient
tombés, sans le savoir, dans la maison qu’ils recherchent! … L’émotion est vivante.
Vite! Nous devons nous en assurer.
Katharina Emmerick dit que du haut de la
montagne qui abrite la maison, il faut voir Ephèse d’un côté, et de l’autre côté
la mer, plus proche qu’elle ne l’est d’Éphèse. On oublie la fatigue, la chaleur, la
la soif. On grimpe, on court, on atteint le sommet de la montagne, sans aucun doute! Aile
A droite se trouve Aya Soluk, le prion et la plaine d’Éphèse, qui l’entoure comme un
fer à cheval; Et ici, à gauche, la mer à proximité, avec Samos en vue!
Il serait difficile d’exprimer l’étonnement et la joie de
nos explorateurs. Cependant, nous ne devons pas nous laisser prendre à certains
les apparences. Il s’agit donc d’être en sécurité avant de porter un jugement,
surtout avant de parler. Les deux prochains jours sont habitués à
maison d’étude, terrain, orientation, lieux proches, etc. Après ces
deux jours d’examen et d’étude, la sentence a été prononcée. Nos hommes plus tard
retourné à Smyrne pour partager avec des amis et des ennemis leur surprenante
Découverte.
Quinze jours plus tard, le 13 août, une seconde
L’expédition s’est rendue sur les lieux pour revoir le rapport du premier. Trouvé le
mérite de tout ce que les auteurs de la première expédition avaient dit, et
même remarqué quelques détails nouveaux et favorables, qui avaient échappé à la
première fois.
Du 19 au 25 août, troisième expédition,
composé du chef du premier et de quatre ou cinq laïcs, instruits.
Cette troisième expédition est restée une semaine entière
sur le terrain, mesurer, dessiner, photographier, enregistrer avec chaque précision
chaque bit d’importance possible. Après six jours de ce travail,
retourné à Smyrne avec des plans, des cartes, des mesures, des dessins, des photographies et,
surtout avec la sécurité la plus complète qui ait été trouvée, et que
il fallait chercher ailleurs. Disons enfin que c’est le sien
l’autorité diocésaine en a parlé, consacrant en quelque sorte
propre témoignage tous les témoignages précédents, et en les accordant, à travers le
caractère officiel de sa parole, dernier sceau de véracité et d’authenticité.
Le jeudi 1er décembre 1892, Mgr. Timoni,
Archevêque d’Izmir, dont Ephèse rapporte, voulant réaliser par lui-même
de l’exactitude des rapports qui lui ont été faits de divers endroits, était
transporté de sa personne, en compagnie d’une dizaine de notables comme
aussi des laïcs. Ecclésiastique, dans ce lieu de Panaya-Kapulu. Après que
observer attentivement tout de ses propres yeux, Sa Majesté a reconnu
tout ce qu’il y avait une similitude indéniable entre la maison Panaya-Kapulu et le
décrit par Katharina Emmerick, et elle n’a pas hésité à enregistrer le fait dans un
Documents publics et officiels. « Le moment est venu de dire au monde
Christian. Voyez-vous si ce qui a été trouvé n’est pas la maison que le Saint
Vierge pendant son séjour à Ephèse?
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